Google Talk sur votre site

Avez-vous remarqué le bloc en haut à droite de cette page, qui dit « Chat avec Emmanuel Netter » ? C’est une nouvelle fonctionnalité de Google Talk, le service de messagerie instantanée de Google.

Si vous êtes déjà utilisateur de Google Talk, il vous suffit de vous rendre sur cette page :

Créer un nouveau “badge”

En recopiant le code du bas de la page sur votre site, vous obtiendrez un lien permettant de déclencher une session de discussion instantanée. Le gros avantage, c’est que votre interlocuteur n’a pas besoin d’être client de Google Talk. C’est une page Web qui va s’ouvrir pour lui afficher l’interface de conversation.

Cerise sur le gâteau, le lien fourni par Google est intelligent, et reflète votre statut dans Google Talk. Si vous n’êtes pas en ligne, il ne sera pas possible de lancer le gadget de conversation.

On attend avec impatience la version localisée de ce service !

Des infrastructures partagées pour des applications partagées

Dans un article publié sur GigaOM, Greg Olsen (fondateur de coghead.com) pose une question intéressante : les fournisseurs d’applications hébergées (comme Salesforce.com par exemple) peuvent-ils survivre en bâtissant eux-mêmes leur infrastructure ?

Photo Ronnie Garcia (http://www.flickr.com/photos/ronniegarcia/)

Photo Ronnie Garcia

Traditionnellement, quand un acteur internet important met à disposition d’un large public une application web, il s’applique à créer de toute pièces une infrastructure informatique pour accueillir cette dernière : serveurs, baies de stockage, pare-feux, routeur et switchs, etc… Tout cela pour garantir la disponibilité et la tenue en charge de son application.

Aujourd’hui, des acteurs comme Amazon, avec ses services EC2 et S3, proposent d’appliquer à l’infrastructure les mêmes recettes que celles qui fondent le modèle économique des offreurs d’applications hébergées : un concept « Ã  la demande ».

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Gandi Hosting, une offre d’hébergement originale

Vous connaissez peut-être Gandi, l’une des nombreuses sociétés proposant l’enregistrement des noms de domaines. En son temps, Gandi avait révolutionné le petit monde des « registrars » en proposant des noms de domaines à des tarifs bien plus bas que la concurrence. Un de ses fondateurs, Laurent Chemla, avait fait sensation en publiant dans le Monde un article intitulé « Confessions d’un voleur » : il y dénonçait les tarifs pratiqués pour vendre « du vent », c’est à dire l’insertion dans une base de données d’un nouveau nom de domaine. Depuis, beaucoup d’eau a passé sous les ponts, et on trouve des noms de domaines quasi gratuits associés à des offres d’hébergement.

Quel rapport avec une offre d’hébergement ? Aucune, si ce n’est remettre cette entreprise citoyenne dans son contexte, même si depuis lors les dirigeants historiques ont fait place à une nouvelle équipe.

L’offre d’hébergement de Gandi

Depuis ce début d’année, Gandi ajoute à ses produits une offre d’hébergement basée sur la technologie de visrtualisation Xen ; pour faire court, vous n’avez pas accès à une machine physique pour vous tout seul, mais à une « tranche » (ou part dans la novlangue gandienne). Chaque tranche se voit associé des caractéristiques suivantes :

  • Processeur : 1/64ème d’un quadri Dual Core AMD
  • Mémoire : 256 Mo garantis + 512 Mo de Swap
  • Type de disque : RAID6
  • Bande passante : 1/64ème des capacités (soit env. 500Go de transfert mensuel)
  • Trafic inclus : illimité
  • Disque dur : 5 Go
  • Adresse IP : incluse

En agrégeant plusieurs tranches sur un même serveur, on va en augmenter la puissance, la mémoire vive, etc. Ce type d’offre me parait particulièrement intéressant pour des entreprises qui veulent pouvoir réagir dynamiquement à la fréquentation de leur site. Pourquoi immobiliser le prix de n serveurs et de leur infrastructure pour héberger un site ou une application qui va doucement monter en charge ?

Amazon, avec ses services Elastic Compute Cloud (EC2) et Simple Storage Service (S3) propose également la virtualisation des serveurs et l’accès simplifié (par service web) à des ressources de stockage partagées.

De ce que j’en ai vu, l’interface et la mise en oeuvre en sont moins facile que sur Gandi, qui a développé une interface permettant de d’acheter des tranches, d’affecter les serveurs et disques, sous trois modes :

  • Un mode expert où vous choisirez votre distribution
  • Deux modes assistés où vous construisez dans votre serveur à partir de briques pré-paramétrées (serveur web, serveur mail, serveur ftp, etc…)

Encore en version Beta, le service coûte 6 euros HT par tranche, ce qui n’est pas cher. Reste à voir quels seront les tarifs pratiqués lors du passage en production.

Bonnes résolutions pour 2008

Il est de tradition de prendre de bonnes résolutions au commencement d’une nouvelle année. L’auteur de ce blog n’échappant pas à la règle, voyons ce que nous pourrions promettre pour 2008 ?

  • De publier un article par semaine ! Le rythme de parution est en effet un peu faible au regard de tout ce qu’il y a à dire sur le sujet.
  • De ne pas oublier la mobilité et le patrimoine. Ces deux sujets ont été peu couverts en 2007, à ma grande honte.
  • De continuer à relayer l’information internationale glanée sur les sites anglo-saxons. Je sais que certains d’entre-vous ne sont pas familiers avec la langue de Shakespeare…

Enfin, à tous, je souhaite de tout coeur beaucoup de bonheur et de réussite, pour vous et les vôtres.

Précautions à l’utilisation des champs de type Document

La version 2.6 de Mezzoteam a introduit de nouveaux types de champs, les champs Contact et les champs Document. Ces champs permettent de récupérer l’identifiant interne Mezzoteam d’un contact, d’un groupe ou d’un document ; de nouvelles fonctions Mezzoscript permettent de récupérer automatiquement des informations liées à ces formulaires, ce qui en fait un outil précieux pour étendre les possibilités de Mezzoteam.

Il faut cependant prendre quelques précautions à l’utilisation des champs de type Document ; en effet, chaque champ Document est lié à une vue de l’espace de travail Mezzoteam.

Sous peine de générer des erreurs, il est indispensable que cette vue contienne au moins une colonne identifiant et une colonne titre.

Prenez-y garde lors de la conception de vos formulaires !