Premières impressions sur iOS 5

J’ai pu sans trop de soucis mettre à jour mon iPad 2 avec la nouvelle version du système d’exploitation mobile d’Apple, iOS5. Dans l’ensemble, cette mise à jour est plutôt bien pensée, même si certains choix de iDevice cible  sont parfois difficilement compréhensibles.

Passons tout de suite sur l’absence de Siri pour l’iPad 2, alors qu’à priori les caractéristiques de l’iPhone 4s sont similaires à celles de l’iPad 2. C’est de bonne guerre que cette fonction phare d’iOS 5 soit (pour le moment espérons-le) réservée au lancement du nouveau vaisseau amiral des smartphones à la pomme.

L’objet principal de cette nouvelle mouture, c’est vraiment de couper le lien avec le PC/Mac, et de permettre une utilisation complètement autonome, de l’activation jusqu’à la sauvegarde en passant par la synchronisation avec votre bibliothèque iTunes.

Ce que j’ai aimé :

– Le nouveau centre de notifications, qui s’affichent enfin de manière non intrusives sur l’écran. iOS rattrape enfin la concurrence sur un aspect du design du système qui me paraissait très en dessous des standards Apple. Tout se règle dans l’application Réglages > Notifications. Vous avez deux tableaux l’un en dessous de l’autre (Dans ou hors du centre de notifications), mais vous pouvez faire passer les applications de l’une vers l’autre. C’est ainsi que sur mon iPad, la messagerie n’était pas par défaut dans le centre de notifications.

– Le clavier qui se  sépare en deux pour permettre une édition plus facile sur l’écran large de l’iPad. Au début, ce n’est pas facile à utiliser, on a tellement l’habitude de taper de manière non rationnelle avec les deux mains sans vraiment distinguer les deux parties du clavier !

– Quelques modifications cosmétiques dans l’application Musique (ex iPod), mais également la possibilité de supprimer des morceaux de musique directement sur votre appareil sans vous connecter à iTunes.

– Les améliorations dans Safari Mobile : rapidité accrue, gestion des onglets, listes de lecture pour pouvoir lire des pages web plus tard (à l’instar de Read It Later par exemple), et surtout lecteur pour éliminer tout ce qui est autour des articles pour se concentrer sur le contenu.

– L’intégration de Twitter au système. : cela permet de créer des tweets sur tous les éléments des applications système (Safari, Photos, Youtube, etc), un peu comme on pouvait déjà le faire avec le mail. En plus, on peut gérer plusieurs comptes Twitter !

Ce que j’ai moins apprécié

– L’application Rappels, qui permet (enfin !) de gérer nativement les tâches dans iOS, c’est plutôt une bonne chose ; mais pourquoi réserver les notifications géographiques aux seuls iPhones 4 et 4s ?

– L’application Kiosque qu’on ne peut pas classer dans un dossier ! Elle est obligatoirement sur l’une des pages de l’interface de l’iPad. Pour une application que je n’utiliserai jamais !

Ma première rencontre avec Macintosh

La nouvelle nous a tous pris de court ce matin, Steve Jobs nous a quitté. Il y a peu d’entrepreneurs qui auront suscité ce sentiment d’intimité avec ce qu’il faut bien appeler ses fans ; car plus qu’un visionnaire / inventeur / génie marketing, Steve Jobs était la seule rock star de la Silicon Valley.

Un mélange de Brian Wilson pour l’obsession du détail, de John Lennon pour la vision, de Mick Jagger pour l’aptitude à faire le show…

En apprenant sa mort, je me suis remémoré ma première rencontre avec Macintosh. C’était à l’Ecole Technique Supérieure des Municipalités, à Addis Abeba, Ethiopie, où je faisais mon service civil. Après avoir tapé mon mémoire de fin d’études sur un PC avec Word, en utilisant toutes les ressources du clavier et mon imprimante Epson pour faire varier la typographie, je me retrouvais dans un environnement full Mac, du Mac 512k à disquettes jusqu’au Mac Plus avec 1 Mo de mémoire et un disque dur ! A moi les polices de caractères avec Adobe Type Manager, l’affichage tel qu’imprimé, le finder et la souris !

En rentrant en France, j’ai continué à travailler sur Mac : Mac II ci tout d’abord, puis PowerMac 6100. Et même si j’ai depuis abandonné (contraint et forcé !) la marque à la pomme pour mon activité professionnelle, Apple s’est invité dans ma vie digitale avec l’iPod et l’iPad.

Merci Steve.