Application web contre application du poste de travail

Dans un récent article posté sur son blog, Ryan Stewart donne cinq bonnes raisons de choisir une application web (accessible par votre navigateur) ou une application du poste de travail (installée sur votre ordinateur).
D’après Ryan, vous devriez utiliser une application web si :

  • Vous voulez abaisser les freins à l’utilisation. Quoi de plus simple que de pointer son navigateur vers l’adresse de votre application ?
  • Vous souhaitez centraliser le déploiement de votre application. Une mise à jour sur le serveur, tous les clients en bénéficient.
  • Vous devez être compatible avec plusieurs plate-formes. Mieux vaut modifier quelques fichiers CSS que de réécrire une application pour une autre plate-forme.
  • Vous souhaitez tirer parti de la connaissance du navigateur par le public. Aujourd’hui tout le monde sait utiliser un navigateur web.
  • Vous n’avez pas accès aux machines. Qui se soucie des privilèges d’administration dans un navigateur ? (Tant que vous n’avez pas besoin d’installer Java … ;-).

Vous devriez utiliser une application du poste de travail si :

  • Votre application est centrale pour vos utilisateurs. Ils se concentrent plus facilement sur leurs tâches dans un environnement spécialement dédié.
  • Vous souhaitez utiliser les ressources du PC de l’utilisateur. De longs traitements à réaliser ? Mieux vaut les traiter localement.
  • Votre application est un « widget ». Il est plus efficace de l’installer sur le poste de l’utilisateur.
  • Vous avez besoin de vous intégrer fortement à l’environnement de travail de l’utilisateur. Glisser-déposer, intégration MS Office, tout celà facilite le travail au quotidien.
  • Vous voulez maîtriser totalement l’interface utilisateur et la marque.

La frontière entre ces deux mondes tend d’ailleurs à devenir plus floue, grâce aux possibilités d’intégration que fournissent les interfaces standard du type services web. En effet, il n’est pas rare de voir une application du poste de travail (un « widget »), accéder à des informations fournies par un service web (comme pour la météo par exemple).

Il faut également reconnaître que les services d’aggrégation comme Netvibes ou PageFlakes cassent aussi la catégorisation de Ryan ; ne sont-ils pas des plate-formes de widget hébergées ?

Une étude intéressante sur le marché anglais du travail collaboratif

Le blog de Paul Wilkinson, Extranet Evolution, est une source d’information tout à fait intéressante sur le marché du travail collaboratif en Grande Bretagne. Bien que collaborateur de l’un des principaux offreurs anglais (BIW), ses analyses sont toujours pertinentes (à condition de pratiquer la langue de Shakespeare, bien sûr). Dans un article récent, il donne des informations sur la taille globale et les performances relatives des différents acteurs de la collaboration sur ce marché.

Depuis la bulle des années 2000, le marché français a toujours regardé de l’autre coté de la Manche avec envie : les communiqués de succès des opérateurs, alliés à la structure de l’ingénierie à l’anglo-saxonne permettaient de croire à une adoption rapide du collaboratif par l’ensemble des acteurs du secteur de la construction.

Force est de constater que la taille du marché et de ses acteurs n’est pas dramatiquement plus importante qu’en France ; ainsi, le marché, vu au travers de ses principaux acteurs, pèse environ 18 M€, soit un peu moins du double du marché français (les avis sont _très_ partagés sur la taille de notre marché hexagonal). Paul fournit en particulier le tableau suivant :

Entreprise Année fiscale CA 2005 CA 2004 CA 2003 Bénéfice 2005 Bénéfice 2004 Bénéfice 2003
BIW 30 Sep 4.018 3.018 2.691 -0.192 -0.516 -0.816
BuildOnline 31 Mar 2.856 2.462 1.736 -0.551 -0.259 -0.697
4Projects (estimation) 31 Mar 2.1 1.6 1.0 0.27 0.13 0.14
Business Collaborator (estimation) 31 Dec 1.9 1.476 0.935 0.030 -1.837 -0.349
Asite 31 Dec 1.529 1.674 1.697 -1.327 -3.962 -2.457

D’après ces chiffres BIW est nettement devant le second de son marché, Build Online. Mais le plus étonnant, c’est que près de dix ans après leur fondation, la quasi totalité des acteurs majeurs du marché anglais sont déficitaires, avec pour certains une volatilité des déficits d’une année sur l’autre qui ne permet pas de dégager une tendance vertueuse.

Qu’en penser ? Quels sont les signes objectifs que ces entreprises envoient à leurs investisseurs pour qu’ils continuent à les soutenir contre vents et marées ?

Autant de questions dont les réponses intéresseraient probalement certains de nos champions nationaux…

Gérer un sous-domaine par client

Vous avez sans doute remarqué que dans les applications de 37signals, les créateurs de Rails, vous devez choisir un nom de sous-domaine qui vous servira comme point de départ au moment de la connexion.

Par exemple : masociete.basecamphq.com

Je me suis longtemps demandé comment celà était possible : la déclaration d’un sous-domaine relevait pour moi de la bidouille du DNS, et vu les temps de mise à jour, je croyais à l’opération du Saint-Esprit.

Je vous rassure, il n’en est rien, et au détour d’un fil de discussion, j’ai découvert la solution, qui comme souvent sous Rails, est toute simple.

Il suffit d’ajouter dans le controlleur ApplicationController :

before_filter { |c| c.account =
Account.find_by_subdomain(c.request.subdomains.first) }

Vous devez avoir paramétré votre serveur Web de manière à rediriger tous les sous-domaines vers votre application Rails (par exemple pour Apache dans la configuration du vhost ServerName *.example.com). Vous devez également avoir une table accounts comportant une colonne subdomain.

La référence originale en cliquant ici.

Un aide mémoire pour utiliser REST sous Rails

La société allemande b-simple a produit un aide-mémoire très bien fait, expliquant dans le détail le développement d’applications Rails utilisant l’architecture REST (Representational State Transfer).

Rappelons que Rest permet d’adopter des conventions pour la représentations des ressources et des actions disponibles sur ces resources, un peu comme Rails a adopté des conventions pour gérer les relations objets / données.

Vous trouverez ce document (en anglais) à l’adresse suivante : http://www.b-simple.de/documents/download/5

Mise en ligne de la version 2.3.1 de Mezzoteam

Lundi matin, Prosys mettra en ligne la version 2.3.1 de Mezzoteam. Cette version apporte son lot de corrections de bugs, et un meilleur support du Macintosh (même si celui-ci est toujours en version béta).