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Un téléphone pour Free Mobile : le Nokia C2-00

Comme beaucoup d’entre vous, je me suis abonné à Free Mobile sur l’offre à deux euros, gratuite puisque nous sommes également abonnés à Free Adsl. Mais comme beaucoup d’entre vous, je me suis retrouvé avec potentiellement deux téléphones, l’un pour le boulot et l’autre pour mes communications personnelles.

J’avais déjà testé il y a quelques mois le double téléphone, et la perspective d’ajouter un nouveau gadget à la suite téléphone / iPad / iPod ne m’enchantait guère ; et la tablette magique d’Apple m’épargnait le dilemme du smartphone, redondant dans mon cas.

Je me suis donc penché sur les téléphones dual-sim, capables d’héberger deux cartes sims en même temps : ma nouvelle carte Free et la carte SFR de mon employeur.

Mon choix s’est fixé sur le Nokia C2-00, un téléphone très classique mais parfaitement adapté à l’usage que je souhaitais en faire : téléphoner et recevoir des appels sur deux lignes en même temps.

Matériel

Le Nokia C2-00 se présente sous une forme archive classique, avec un clavier apparent. Je l’avis choisi en blanc, mais il existe ce me semble dans d’autres couleurs (au moins en noir).

Le design est assez réussi à mon goût, relativement épuré, avec un clavier qui se fond dans la coque plastique du téléphone. La couleur blanche, quoi qu’assez sympathique, ne facilite pas la lecture des touches en plein soleil, le contraste entre le rétro-éclairage des touches et le blanc du plastique, conjugué au peu de relief du clavier, ne facilite pas la saisie rapide.

Le C2-00 est assez léger en main, tout en donnant une impression de sérieux dans la construction et de solidité, gage d’une vie longue et heureuse !

Je passe pudiquement sur l’appareil photo au format VGA, qui ne peut servir qu’à prendre les photos à afficher dans l’annuaire du téléphone.

Au chapitre extension, un emplacement pour une carte Micro-SD est disponible (accessible sous le capot, mais sans enlever la batterie) ce qui permet d’étendre la mémoire rachitique de l’appareil (aux alentours de 50 Mo je crois). Je m’en sert principalement pour y mettre de la musique que j’utilise comme sonnerie pour les groupes que vous pouvez définir dans l’annuaire.

La connectivité est assez complète pour cette gamme de prix : une prise jack 3.5 pour le kit piéton stéréo fourni (qui n’est pas de trop mauvaise qualité), une prise Micro USB pour la connexion au PC (mais qui ne permet pas la recharge), une prise chargeur, un emplacement accessible de l’extérieur pour insérer la seconde carte SIM.

Il est à noter que le téléphone intègre également une puce Bluetooth, qui permet non seulement de connecter une oreillette, mais également de synchroniser sans fil le téléphone à un PC, ou d’utiliser la carte Micro USB comme stockage de masse.

Enfin, un vrai bonheur pour un ex-usager d’un smartphone : ne pas être en permanence accroché à son chargeur, retrouver le plaisir de passer presque une semaine sans recharger son téléphone. Eh oui, vous pouvez oublier votre adaptateur sans vous retrouver à poil dans la journée !

Logiciel

Le Nokia C2-00 est basé sur le logiciel S40, qui apporte un environnement complet pour téléphoner et écrire des SMS. La correction prédictive marche assez bien pour l’écriture des SMS, et de nombreuses astuces permettent d’accéder rapidement aux principales actions disponibles : appui sur le pavé directionnel (haut pour appareil photo, bas pour annuaire, etc), touches droite et gauche, raccourci numéros par appui long sur les touches du clavier, menu de raccourcis paramétrable, etc. : bref un téléphone facile à utiliser.

Je recommande de télécharger la Suite Nokia, qui permet de synchroniser le téléphone avec un PC pour sauvegarder les réglages, les contacts, échanger la musique, etc…

Utilisant ce téléphone également dans un contexte professionnel, je cherchais si une solution tierce existait pour synchroniser les contacts Outlook et le C2-00 : et bien mieux que ça, la Suite Nokia permet de le faire nativement. Il faut aller chercher dans les préférences de la Suite Nokia, dans les contacts, et vous pourrez choisir de synchroniser vos contacts Outlook (tous ou seulement un dossier particulier) avec le carnet d’adresses de votre téléphone.

Gestion des deux sims

La première SIM est obligatoire (vous ne pouvez pas téléphoner sans) et son emplacement est situé sous la batterie ; vous devez donc éteindre le téléphone pour la changer. La seconde carte SIM s’insère puce vers le haut dans un emplacement situé sur la droite du téléphone, et accessible en permanence. Vous pouvez donc jongler entre plusieurs cartes SIM dans le second emplacement. On peut donner un nom à chaque carte pour les distinguer (jusqu’à 5 réglages pour carte SIM peuvent être stockés).

La gestion des deux cartes se fait très simplement lors d’un appel : le téléphone affiche le numéro ou la personne qui appelle, ainsi que le nom de la carte SIM sur laquelle on vous appelle.

Pour les appels sortants ou les SMS, deux modes sont disponibles : vous pouvez soit choisir une carte SIM par défaut, et c’est par celle ci que seront automatiquement routés les appels ; soit préférer que le C2-00 demande à chaque fois, et dans ce cas, un ecran supplémentaire s’affichera lorsque vous appuierez sur la touche décrocher (touche téléphone verte).

Pour choisir le mode du téléphone, il suffit d’appuyer longuement sur la touche étoile du téléphone qui donne accès à un écran permettant de sélectionner l’une où l’autre de ces options.

Un petit regret concernant la gestion des SIM : il n’est pas possible (en tout cas je n’ai pas trouve comment faire) d’associer une sonnerie à chaque SIM, ce qui m’aurait permis de savoir à l’oreille si l’appel était perso ou professionnel. Néanmoins, il est possible d’associer une sonnerie à un groupe d’utilisateurs dans le carnet d’adresses ce qui permet de pallier partiellement à ce petit inconvénient (en effet chaque groupe est limité à 10 contacts).

En conclusion

Le Nokia C2-00 correspond parfaitement à mes attentes en matière de téléphone : double SIM, léger et solide, avec des sonneries MP3, permettant la synchronisation de mes contacts avec Outlook, et doté d’une autonomie confortable, bref, pour 50 euros, c’est le retour aux valeurs sûres de la téléphonie mobile.

 

Premières impressions sur iOS 5

J’ai pu sans trop de soucis mettre à jour mon iPad 2 avec la nouvelle version du système d’exploitation mobile d’Apple, iOS5. Dans l’ensemble, cette mise à jour est plutôt bien pensée, même si certains choix de iDevice cible  sont parfois difficilement compréhensibles.

Passons tout de suite sur l’absence de Siri pour l’iPad 2, alors qu’à priori les caractéristiques de l’iPhone 4s sont similaires à celles de l’iPad 2. C’est de bonne guerre que cette fonction phare d’iOS 5 soit (pour le moment espérons-le) réservée au lancement du nouveau vaisseau amiral des smartphones à la pomme.

L’objet principal de cette nouvelle mouture, c’est vraiment de couper le lien avec le PC/Mac, et de permettre une utilisation complètement autonome, de l’activation jusqu’à la sauvegarde en passant par la synchronisation avec votre bibliothèque iTunes.

Ce que j’ai aimé :

– Le nouveau centre de notifications, qui s’affichent enfin de manière non intrusives sur l’écran. iOS rattrape enfin la concurrence sur un aspect du design du système qui me paraissait très en dessous des standards Apple. Tout se règle dans l’application Réglages > Notifications. Vous avez deux tableaux l’un en dessous de l’autre (Dans ou hors du centre de notifications), mais vous pouvez faire passer les applications de l’une vers l’autre. C’est ainsi que sur mon iPad, la messagerie n’était pas par défaut dans le centre de notifications.

– Le clavier qui se  sépare en deux pour permettre une édition plus facile sur l’écran large de l’iPad. Au début, ce n’est pas facile à utiliser, on a tellement l’habitude de taper de manière non rationnelle avec les deux mains sans vraiment distinguer les deux parties du clavier !

– Quelques modifications cosmétiques dans l’application Musique (ex iPod), mais également la possibilité de supprimer des morceaux de musique directement sur votre appareil sans vous connecter à iTunes.

– Les améliorations dans Safari Mobile : rapidité accrue, gestion des onglets, listes de lecture pour pouvoir lire des pages web plus tard (à l’instar de Read It Later par exemple), et surtout lecteur pour éliminer tout ce qui est autour des articles pour se concentrer sur le contenu.

– L’intégration de Twitter au système. : cela permet de créer des tweets sur tous les éléments des applications système (Safari, Photos, Youtube, etc), un peu comme on pouvait déjà le faire avec le mail. En plus, on peut gérer plusieurs comptes Twitter !

Ce que j’ai moins apprécié

– L’application Rappels, qui permet (enfin !) de gérer nativement les tâches dans iOS, c’est plutôt une bonne chose ; mais pourquoi réserver les notifications géographiques aux seuls iPhones 4 et 4s ?

– L’application Kiosque qu’on ne peut pas classer dans un dossier ! Elle est obligatoirement sur l’une des pages de l’interface de l’iPad. Pour une application que je n’utiliserai jamais !

Mes applications préférées pour l’iPad

L’un des avantages de l’ipad sur la concurrence Android reste – pour l’instant – le foisonnement d’applications disponibles sur l’AppStore. Mais quelles sont les applications réellement indispensables au nouveau possesseur de la tablette d’Apple ? Laissez-moi partager avec vous ma sélection personnelle.

Top 5

Garageband

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Un groupe rock dans votre iPad ? C’est possible ! J’avais déjà essayé Garageband sur Mac sans être convaincu, car entrer de la musique en cliquant sur un clavier virtuel ne m’avait pas paru pratique. Là, au contraire, vous manipulez directement les instruments sur l’écran : basse, batterie, guitare, claviers – et très certainement d’autres instruments qui viendront les compléter plus tard, moyennant un léger supplément.

Chaque instrument est décliné en version normale et en « SmartInstrument » qui permet très simplement de jouer une ligne de basse ou des arpèges a la guitare en effleurant la note de base. Vous disposez de huit pistes pour mélanger vos morceaux, ce qui est largement suffisant vu la cible de l’application.

Bref, fun, beau, efficace que demander de plus ? Un peu plus de stabilité, Garageband ayant déjà planté deux trois fois en utilisant la guitare ou la basse.

Flipboard

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Je cherchais un aggrégateur de flux qui soit une alternative (ou un complément) à Netvibes que j’utilise régulièrement. Et je suis tombé au fil de mes lectures sur Flipboard, qui est une de ces applications « magiques » pour l’ipad : vous transformez vos flux en un véritable magazine en ligne.

Des canaux en anglais sont disponibles, ainsi que de quoi ajouter votre compte Facebook ou Twitter. Vous pouvez également créer votre propre chaine en ajoutant votre compte Google Reader (qui permet d’agréger plusieurs flux) ou des flux RSS unitaires.

Dropbox

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Une des premières interrogations lors de la prise en main de l’ipad, c’est de trouver comment transférer ses fichiers de son ordinateur vers l’iPad ; tant que vous restez dans l’écosystème Apple, pas de problème. Par contre, comment transférer des fichiers vers l’iPad hors iTunes ?

C’est là qu’intervient Dropbox, qui permet de synchroniser une arborescence de fichiers présents sur votre PC ou Mac vers l’iPad. Lorsque vous sélectionnez un fichier dans l’interface de Dropbox pour iOS, il vous propose soit de le visualiser directement dans l’interface de Dropbox, soit de l’ouvrir dans une des applications installées sur votre iPad.

IBooks

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iBooks est proposé au téléchargement lors de l’activation de votre iPad. Ne vous en privez surtout pas, c’est vraiment un régal à l’utilisation ! D’autant que de très nombreux ouvrages classiques sont disponibles au téléchargement, en particulier sur le site du projet Gutenberg, où, contrairement à ce qui indiqué sur le site, le téléchargement direct des livres permet bien de les récupérer directement dans iBooks.

AVPlayerHD

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Enfin, un des principaux reproches fait à l’iPad par les fans d’Android : pas de support des formats vidéos type divx sur l’iPad. Et en effet, en standard, l’application Video ne supporte que les vidéos issues de iTunes. Mais nombre de lecteurs multimédias ont fait leur apparition sur le store pour remplir le vide laissé.

J’ai fixé mon choix sur AVPlayerHD, qui supporte la plupart des formats vidéos, gère les sous-titrées (bien penser à passer en encodage UTF-8), et intègre plusieurs moyens de transférer vos vidéos : directement à partir d’ITunes, ou en utilisant le transfert par Wifi. Cette dernière possibilité est rendue possible par l’intégration d’un mini serveur dans AVPlayerHD, auquel vous pouvez vous connecter en tapant dans le navigateur de votre PC l’adresse qui vous est indiquée ; n’oubliez pas le numéro de port si celui-ci est différent du port 80, port standard pour les serveur web.

Je continuerai cette exploration des applications pour l’iPad dans un prochain billet, pour vous faire découvrir mes choix concernant les applications de productivité (eh oui, on ne fait pas que consommer avec l’IPad !), les jeux, etc.

WordPress pour Mobile en français

J’avais sous-titré ce blog collaboration : patrimoine : mobilité, et force est de constater que la mobilité (comme le patrimoine) n’était pas à l’honneur. En particulier, la consultation de cplusn.com au travers d’un navigateur mobile était très peu satisfaisante, vu les limitations des navigateurs sur ces plate-formes, et le faible débit obtenu, même en 3G.

Je me suis donc mis en chasse d’un plugin pour WordPress qui reformatterait les pages de mon blog pour les mobiles. Résultat des courses, deux plugins semblent tenir le haut du pavé :

Mon choix s’est arrêté sur le second, simplement parce qu’il est très léger ; un seul fichier PHP à glisser dans le répertoire plugins de WordPress. Il tient parfaitement ses promesses, en particulier en autorisant la publication de nouveaux billets ou de commentaires directement depuis son mobile.

Comme souvent, ces outils sont livrés en version anglaise. J’ai pris mon courage à deux mains, et ai modifié le source pour offrir la version française du plugin WordPress Mobile. La traduction porte aussi bien sur la partie administration que sur la partie publique du blog.

Télécharger WordPress Mobile 1.2 version française (1.0)

Mieux que l’iPhone…

Qui n’était déjà pas mal, en associant le meilleur design industriel et une plate-forme performante et innovante, basée sur MacOS X. Qui aura vu les vidéos de présentation de l’interface « Touch » aura compris que Steve Jobs tenait là un produit à la hauteur de l’iPod.

l'iPhone d'Apple

Mais ne voici pas que l’autre innovateur de la Silicon Valley, Google, vient de lancer une initiative différente et à mon sens plus prometteuse encore que l’iPhone. En effet, Google et une cohorte d’acteurs de la téléphonie mobile (appelés Open Handset Alliance) viennent d’annoncer la mise à disposition de la plate forme Android.

L'écran principal d'Android

Qu’est-ce qu’Android ? C’est une plate-forme destinée aux téléphones mobiles, basée sur Linux ; disponible gratuitement, elle va constituer une alternative crédible aux environnements existants comme Windows Mobile ou Symbian, à un coûts défiant toute concurrence.

Mais ce qui est le plus prometteur, c’est le kit de développement fourni par Google, et qui paraît déjà d’une maturité comparable aux outils Microsoft pour Windows Mobile.

Quel intérêt pour Google ? Parmi les applications fournies, on va trouver l’accès à Gmail, leur messagerie internet, ainsi que l’accès aux applications basées sur la cartographie. Et ces possibilités de géolocalisation seront présentes dans les APIs pour en faciliter l’accès aux développeurs.

Enfin, le meilleur pour la fin. L’Open Handset Alliance met sur la table 10 millions de dollars pour récompenser les développeurs qui bâtiront les meilleures applications sur Android. Là où Apple verrouille son code en ne facilitant pas les développements tiers sur l’Iphone, Google prend l’exact contre-pied et encourage au contraire les talents à contribuer au développement d’un éco-système autour d’Android.

Est-ce une histoire de génération ? Steve Jobs, issu d’une génération ou le logiciel propriétaire était la seule perspective, contre Serguei Brin qui a été élevé au lait du logiciel libre !

La bataille en tout cas s’annonce passionnante !

Une vidéo (en anglais) de présentation d’Android.