Se connecter à Mezzoteam par service web

Allez, passons aux travaux pratiques ! Après mes deux articles précédents (ici et là), nous allons apprendre à nous connecter à Mezzoteam.

Dans Visual Studio, créez un nouveau projet. Nous allons choisir Application Windows Forms, et choisir un nom, par exemple MezzoConnect.

Nouveau projet Visual Studio

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Synchroniser ses fichiers avec DropBox

Je viens de découvrir le service Dropbox, qui permet à ses utilisateurs de synchroniser leurs fichiers entre leur PC (Windows, Mac ou Linux) et les serveurs de DropBox.

J’utilisais jusque là un autre service gratuit de téléchargement de fichiers, box.net, qui présente l’avantage d’avoir un widget pour netvibes. On était alors dans un schéma classique d’une application web 2.0, avec une interface web sympathique, nourrie au biberon d’AJAX.

Ce qui m’intéresse dans Dropbox, c’est que ses concepteurs renversent la tendance du « tout web ». Au contraire, l’utilisation nominale du service passe par l’installation sur le poste de l’utilisateur d’un plugin à son explorateur de fichiers. Celui-ci permet de se passer entièrement du navigateur internet, en synchronisant tous les fichiers que vous déposez dans le dossier Dropbox.

C’est d’une simplicité absolue, le système signalant par une icône sur les fichiers ceux qui sont en cours de synchronisation et ceux qui sont correctement synchronisés. Vous pouvez même synchroniser plusieurs ordinateurs distants : celui du boulot et votre PC personnel.

L’idée derrière Dropbox, c’est qu’en définitive, l’accès à vos données par le navigateur web n’est plus qu’accessoire : vous ne l’utiliserez que lors de vos déplacements, quand vous n’avez pas accès à une machine privée.

2009 verrait-elle le retour en force des applications « lourdes » ? A suivre…

Le marché de la construction et le travail collaboratif

On me demande souvent pourquoi les acteurs majeurs de la GED et du travail collaboratif « générique » ne sont pas ou très peu présents dans le monde de la construction. A mon sens, cela tient au fait que ce marché reste un marché de niche, avec dans le même temps une complexité assez grande dans les outils et leur mise en oeuvre.

Au démarrage historique des « armoires à plans », à la fin des années 80, les offreurs pensaient que ces technologies se déploieraient rapidement sur les grandes opérations. Au début du XXI siècle, les nouveaux entrants profitant de la bulle internet se réjouissaient du faible taux d’informatisation des entreprises du BTP, et anticipaient sur une généralisation de la pratique des outils de travail collaboratif sur les projets et dans les organisations.

Ce qu’on constate en fait, c’est que même si les projets utilisant les outils de travail collaboratif sont plus nombreux, leur prix ayant chuté ces dernières années, le marché croit lentement en valeur. L’offre, même si elle a tendance à se simplifier, demande un minimum de rigueur dans la gestion du projet ; et bien que chacun proteste de sa bonne foi, le suivi de procédures simples demande un effort qui n’est pas toujours au rendez-vous. Enfin, le cycle de vente des outils est relativement long, rarement moins de douze mois, plus souvent dix-huit, voire plusieurs années entre le premier contact et la commande. Plusieurs raisons à cela : les incertitudes qui pèsent sur la réalisation même des projets, la multiplicité des acteurs auxquels il faut arracher un consensus, le manque d’appétence du monde de la construction. Ce sont souvent les opérations publiques qui sont en pointe sur l’utilisation de ces outils, plus que les opérations privées ; entre un hôpital et un tramway et une opération de bureaux, on voit bien la différence en termes de complexité.

Un marché à croissance modérée, des clients difficiles, un cycle de vente long et complexe : voici autant de bonnes raisons de ne pas y toucher pour les majors.

Tant mieux pour nous !